© Paul Robin

Raconter l'histoire de nos ancêtres

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Contexte

Après s’être illustrée avec des reconstitutions mondialement reconnues telles que celles de Lucy et de Toutankhâmon, la paléo-artiste Elisabeth Daynès poursuit son exploration des origines humaines. Son nouveau projet se concentre sur la recréation des visages de huit hommes préhistoriques, reposant sur les connaissances scientifiques les plus avancées.

Pour ce travail, l’étape de la reconstruction des chairs est mise à l’honneur : huit hologrammes géants illuminés dévoilent en relief les visages écorchés de nos ancêtres. Ces spécimens sont présentés en trois étapes successives : sous forme de crâne, d’écorché holographique, et de visage entièrement reconstitué.

Parmi ces reconstitutions, deux figures d’Homo sapiens, ornées de leurs parures, viennent compléter cette plongée fascinante dans les origines de notre espèce. Jusqu’ici, les représentations d’Homo sapiens se limitaient à des esquisses imparfaites. En insistant sur le stade spectaculaire de l’écorché et en magnifiant les muscles et les regards, Elisabeth Daynès met en lumière l’étonnante diversité de la famille humaine depuis ses origines les plus lointaines

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projet

Le Conseil Régional de Nouvelle-Aquitaine nous a confié la conception d’une micro-architecture dédiée à l’accueil des travaux d’Elisabeth Daynès. Ce projet vise à mettre en valeur l’art de la reconstitution préhistorique, en exposant un extrait de son œuvre intitulée « Chair des Origines », présentée au Pôle International de la Préhistoire des Eyzies-de-Tayac, en Dordogne.

Notre mission consistait à imaginer un espace capable de plonger les visiteurs dans un univers à la croisée de la science, de la médecine légale et de l’art, tout en respectant la singularité des œuvres de l’artiste

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notre réponse

Concevoir la scénographie de cette exposition temporaire a nécessité une réflexion approfondie sur l’expérience du visiteur. Nous avons abordé ce défi en répondant à une question clé : Comment créer un espace immersif qui reflète la frontière entre science et art ?

Notre réponse s’est matérialisée par la conception d’une boîte blanche opaque. En pénétrant dans cette micro-architecture, les visiteurs sont immédiatement coupés du monde extérieur, plongés dans un environnement aseptisé et lumineux évoquant une salle d’opération. Cet espace blanc, épuré, fait écho à la précision scientifique et à l’esthétique minimaliste des œuvres d’Elisabeth Daynès.

À l’intérieur, les huit portraits holographiques et les deux reconstitutions d’Homo sapiens occupent le devant de la scène. Leur présentation sans artifice permet aux visiteurs d’être confrontés à leur impact visuel brut. Les regards intenses des hologrammes et des visages recréés perturbent et fascinent, suscitant une réflexion sur nos origines communes et la richesse de la diversité humaine.

Grâce à cette scénographie immersive et sobre, IN FACT a su créer un espace qui magnifie les œuvres d’Elisabeth Daynès tout en offrant une expérience inoubliable et profondément immersive aux visiteurs.

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